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Monsieur lit : « Déserts d’altitude » – Sarah Marquis

Tu peux être en droit de te poser la question (‘fin en tout cas, moi je l’ai fait) mais les hommes lisent, oui oui ! Dès que j’en aurai la possibilité, je te ferai découvrir les lectures de Flo, pour mettre un peu de testostérone dans ma bibliographie de nana sensible !
Aujourd’hui on commence par un roman de voyageur, écrit par une auteur-aventurière, relativement connue dans le monde du récit de voyage grâce à plusieurs livres à son actif : Sarah Marquis.
Cette histoire, racontée par une femme, a été lue par les deux hommes de ma vie : mon papa et mon compagnon. Le second te livre ses impressions qui recoupent celles du premier.

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De quoi parle Déserts d’altitude ?

Attention, ce n’est pas un livre que vous allez lire, c’est une aventure extraordinaire que vous allez vivre ! Sarah Marquis  » anime  » si bien son écriture que vous partagerez ses émerveillements sur 7 000 kilomètres, du Chili au Pérou, hantés comme elle par la magie de l’Empire inca. Vous gravirez les sentiers capricieux de la cordillère des Andes, surpris par l’irruption d’un troupeau de chèvres étiques, ou pétrifiés par une horde de cavaliers venus du fond des âges qui déboule de la montagne. Dans les rares villages, vous rencontrerez des gens très pauvres aux yeux rieurs, accueillants pour la plupart mais parfois hostiles, comme s’ils avaient conservé dans leurs gènes les terribles souvenirs de la conquête espagnole. Vous savourerez les nuits du désert sans dunes d’Atacama, sous une voûte étoilée où le silence vous parle. Et vous apprécierez l’humour dont fait preuve l’intrépide dans les situations scabreuses où elle se retrouve inévitablement. Mais avant d’arriver à la merveille finale du Machu Picchu, il faudra aussi transporter votre sac à dos de 30 kilos, marcher entre 3 800 et 4 500 mètres d’altitude pendant des jours sans rencontrer personne, parfois par moins 25 degrés, trouver de l’eau, l’économiser, avoir faim, monter votre tente sur un escarpement rocheux, à moins que celui-ci ne vous barre carrément la route : il vous faudra l’escalader ! Pourtant Sarah Marquis ne se vante pas de ses prouesses. Sa quête est ailleurs.  » Durant les premiers mois, le corps et l’esprit se nettoient. Passé ce cap, l’esprit est libéré.  » Alors on voit l’essence des choses. La marche devient un cheminement vers l’essentiel, jusqu’aux limites d’un au-delà mystérieux mais palpable, sans délire mystique, naturel, étrangement apaisant, comme cet ouvrage hors du commun où l’on se remet en cause face à l’immensité.

Ton avis sur Déserts d’altitude ?

C’est un livre facile à lire qui nous permet de suivre pas à pas les aventures de l’héroïne. Le petit plus est qu’il est illustré de petits croquis qui donnent à la narration un aspect carnet de voyage même si l’on est pas vraiment sûr qu’il s’agisse des dessins de Sarah elle-même car rien n’est précisé.
J’ai apprécié qu’elle ne dévoile pas que les bons côtés de l’Amérique du Sud mais également ses galères sur place, notamment avec les populations locales qui avaient une mauvaise image d’elle et étaient craintifs vis-à-vis des étrangers (des restes de traumatismes liés à la conquête espagnole). Le personnage de Sarah est époustouflant en terme de capacité physique, d’endurance et de motivation. On ne peut qu’être admiratif, même, et surtout, dans ses moments de doute et de découragement qui nous rappellent qu’elle est aussi humaine.

Néanmoins, il y a quelques points négatifs à ce roman autobiographique.
Moi qui aime la marche en montagne, ce livre donne envie de faire des treks de plusieurs jours à plusieurs semaines  mais pas dans ces conditions extrêmes. Parfois j’ai eu l’impression que l’aventurière se transformait en inconsciente !

Au final, une lecture désertique émotionnellement ?

Cette histoire m’a moyennement emballé, ce n’est pas un coup de cœur. J’ai trouvé le récit par moments un peu embrouillé, il n’était pas très romancé, manquait de détails pour nous emporter complètement, de suspense, d’émotion. Il était raconté à la façon d’un listing d’événements les uns à la suite des autres. Il était donc difficile d’entrer complètement dans l’histoire et de s’identifier au personnage.

Ta note : 13/20

 

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